Critique du livre : Quel temps ?

Introduction

Lorsque vous rédigez une généalogie, parce-que vous rédigez n’est-ce-pas … quel est le temps que vous favorisez, ou bien quels sont les temps que vous utilisez.

Préférez vous utiliser le passé, simple, composé, l’imparfait ou bien le présent ? Vous servez-vous du futur ?

Bien sûr, si vous livrez vos généalogies par l’intermédiaire d’un logiciel dédié, la question ne va pas forcément se poser, quoique … certains de ces outils à tout faire proposent de modifier les termes basiques de rédaction ; un long travail mais qui vaut peut-être le coup !

Henri MARTIN naquit le 12 janvier 1875 à Paris, il était fils de Jacques, un employé de bureau et de Marcelle LEGRAND, une fleuriste. Henri s’était marié le 13 octobre 1897, à Paris, avec Juliette GERMAIN. Il était receveur des Postes. Henri MARTIN mourut le 22 avril 1948 à Honfleur.

Henri MARTIN voit le jour le 12 janvier 1875 à Paris, il est le fils de Jacques, un employé de bureau et de Marcelle LEGRAND, une fleuriste. Henri se marie le 13 octobre 1897, à Paris, avec Juliette GERMAIN. Il est receveur des Postes. Henri MARTIN est mort le 22 avril 1948 à Honfleur.

Henri MARTIN est né le 12 janvier 1875 à Paris, il est le fils de Jacques, un employé de bureau et de Marcelle LEGRAND, une fleuriste. Henri se marie le 13 octobre 1897, à Paris, avec Juliette GERMAIN. Il sera receveur des Postes. Henri MARTIN mourra le 22 avril 1948 à Honfleur.

A l’évidence, aucune de ces versions ne présente notre homme de la même façon, et le résultat obtenu auprès des lecteurs en sera totalement changé. On peut bien entendu obtenir d’autres versions de cette présentation et sa lecture s’en trouvera aussi altérée.

Certes, les événements et les dates étaient, sont et seront toujours les mêmes (tant que vous n’en découvrez pas de nouvelles versions !), mais la façon de les retranscrire s’en trouvera fortement améliorée. Le généalogiste a aussi cette corde à son arc : il est écrivain : biographe en général, romancier parfois, poète de temps en temps. L’écriture de la généalogie, au travers en particulier de l’Histoire familiale, est un exercice à ne pas négliger, se fixer comme unique but la création d’un arbre est trop restrictif, et nous manquerons une part importante du vrai récit de l’Histoire familiale. Soyons donc curieux et cherchons grâce aux nombreux moyens proposés en particulier par l’informatique ces différentes façons de faire découvrir une généalogie : arbres certes, mais aussi photos et récits correctement écrits et reflets de ce que vous avez pu ressentir, connaître en découvrant votre famille.

La rédaction devient alors prépondérante et l’emploi de tel ou tel temps va rythmer et déterminer ce que nous voulons faire passer : un rapport sur l’existence d’une personne, rédigé dans un passé fixant les événements ou bien le récit d’une vie dans le présent de cette dernière. Le choix fera ressentir au lecteur votre façon de voir les événements du passé.

Conclusion

Personnellement, j’emploie assez souvent le présent dans mes rédactions, c’est, à l’évidence, un temps qui permet au mieux de faire vivre les événements et de dépoussiérer l’Histoire familiale. Cela créée un dynamisme qui permet également l’emploi du passé comme du futur afin de préciser certains moment, de les restituer dans un contexte.

La vie de nos ancêtres est bien dans le passé, nous la découvrons aujourd’hui et la compléterons demain.

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